Apprendre à gérer son stress avant une compétition sportive
Tout sportif fait face, un jour ou l’autre, à une certaine nervosité avant une compétition sportive. Bien qu’un léger stress soit inévitable avant une épreuve sportive importante, une trop grande nervosité risque de causer bien des problèmes.
En effet, l’attitude d’un joueur trop stressé peut influencer négativement sa préparation (alimentation, sommeil, période d’affûtage, etc.) ainsi que ses performances, mais peut également avoir des répercussions sur les autres membres de son équipe. L’anxiété de performance est aussi quelque chose que vivent de nombreux athlètes. Ces derniers doivent donc apprendre à gérer l’anxiété de performance.
Il existe cependant quelques moyens de ramener son stress à un niveau acceptable, en tenant compte du fait qu’avec l’adrénaline, il est pratiquement impossible de ne pas ressentir au moins une certaine fébrilité qui elle, est saine.
Mot d’ordre : préparation physique
Évidemment, l’un des facteurs de stress les plus importants est le manque de préparation et surtout, le manque d’entraînement. Un athlète bien préparé physiquement sait que tout ce qu’il aura à faire sur le terrain sera de tout donner pour une performance optimale. Si la préparation physique a été bien effectuée et que celui-ci sait qu’il est prêt, tous les doutes et les questionnements liés à l’entraînement n’auront pas raison d’être.
Il faut donc planifier les compétitions et établir les objectifs avec une vue d’ensemble. Comment, donc, s’assurer d’être prêt le moment venu? En s’entraînant intelligemment pour éviter les blessures et en organisant son horaire adéquatement afin d’être présent à toutes les séances d’entraînement. Plusieurs outils de gestion d’équipe sportive sont à votre disposition pour y arriver et il serait dommage de ne pas y avoir recours, question d’être fin prêt lorsque viendront les épreuves sportives tant attendues.
Bien manger, une préparation à la compétition
Il est essentiel de bien s’alimenter avant un entraînement. Plusieurs athlètes ont donc un plan alimentaire bien défini et ont tendance à paniquer lorsque vient le temps des compétitions. Pour éviter les surprises et le stress inutile, mieux vaut s’abstenir d’essayer quoi que ce soit de nouveau directement avant une épreuve sportive. Si un nouvel élément s’insère dans le plan alimentaire, il faut donc prévoir une période d’essai qui permettra au corps de s’habituer au nouveau régime.
Un autre aspect alimentaire à ne pas négliger est sans contredit la planification des repas lors des compétitions à l’extérieur de la région. Certains championnats offrent un service de cafétéria très pratique, mais faire une liste des restaurants et des supermarchés se trouvant dans les environs du site de compétition est une excellente façon d’éviter d’être pris au dépourvu et d’avoir l’esprit beaucoup plus tranquille.
Visualisation et confiance pour un bon mental
La visualisation est un élément clé d’une bonne préparation mentale et est un bon moyen de contribuer à réduire son niveau de stress avant une compétition. En effet, il est prouvé que l’imagerie mentale contribue à améliorer les performances sportives, alors pourquoi s’en passer? Puisque, pour le cerveau, un mouvement effectué mentalement n’est pas différent d’un mouvement exécuté physiquement, la visualisation permet d’améliorer l’efficacité des performances et a un effet positif sur la confiance et la motivation.
Prendre entre 10 et 15 minutes par jour en prévision d’une compétition importante peut donc s’avérer très utile pour éviter la nervosité extrême, en plus d’être un atout non négligeable pour améliorer concrètement les performances.
Le sport et le stress
Chaque personne est libre de développer sa propre stratégie pour se relaxer. Il est bien connu par contre que le sport est un anti-stress très efficace. L’activité physique génère une réaction dans le corps humain qui augmente la quantité d’endorphines présentes. Les résultats peuvent varier en fonction de chaque individu. On parle souvent d’effet relaxant et de somnolence. Il est recommandé de pratiquer son activité physique à haute intensité 2 à 4 heures avant de se coucher pour un sommeil optimal.
Karl Demers